Original et reconnaissable, Mush nous livre son «Strip Art» depuis plusieurs années dans la capitale. Projecteur sur un artiste aux multiples casquettes.
Portrait, ©Marco la mouche, 2015
Vibration, grand format, avril 2018
Kiss me bang bang, toile, 2017
Mush bercé par le graffiti
Alban, plus connu sous le pseudonyme de Mush, est un street-artiste français. Né à Nice en 1988, il découvre le graffiti dès son arrivée à Paris. Subjugué par l’art que les murs de Paris lui offrent, il parcourt la ville tel un explorateur artistique. Déjà aficionados de typographie durant ses études, il trouve dans le graffiti une manière de s’exprimer. Il s’imprègne ainsi de la ville et de son atmosphère pour commencer à noircir ses carnets de dessins.
Love letter , La Baule, 2015
Rideau de boutique, Juillet 2016
Arrive alors la tentation vandale. Il recouvre petit à petit de son blaze les métros et rues parisiens et se laisse porter par l’adrénaline de l’interdit. Sa technique change et il passe rapidement sur toile. Il doit son nom de scène à sa rencontre marquante avec un champignons vénéneux (le calice de la mort), «Mushroom» en anglais, dont-il garde un souvenir mémorable de ses couleurs et textures.
Croquis, mine graphite, 2012
Croquis, mine graphite, 2012
Une marque de fabrique : le Strip
Sensible aux rendus des textures, Mush en fait alors sa marque de fabrique. Le «Strip», peinture imitant le tissage organique, devient sa carte d’identité artistique. Sa ligne, forte et sans concession, joue sur les directions aléatoires et se nourrit d’une palette vive.
Peinture sur toile, juin 2018
Cherry flavour, 150×200 cm ,technique mixte, 2018
Tantôt abstrait, tantôt figuratif, il travaille les textures et la 3D au travers de lettrages. Il se plait parfois à s’inspirer des héros de son enfance. Ses pelotes de laine nous transportent dans un univers familier et urbain.
Diptyque Strip Bros, 2015
Minnie, 2016
Artiste et révélateur de talents
Après avoir arpenté les rues et laissé quelques belles fresques de-ci de-là, Mush décide d’ouvrir sa galerie-boutique-atelier rue Fessart. Avec Urban Fessart, l’artiste souhaite transmettre le virus de la création. Il y partage ainsi son expérience et conseille les jeunes prodiges. Le plus de ce projet : une grande partie de ses produits sont à l’eau, inodore et non toxiques !
Urban Fessart
Yellow Vibration, Strip blaze, technique mixte sur toile, commande privé , 2015
Comme quoi, du vandale au vendeur, il n’y a qu’un pas.
– Doriane Coelho –
17 juillet, 2018
Catégorie(s) : Street Art / Art Urbain
