Issu du courant post-graffiti parisien, Le Diamantaire est un artiste de rue français multidisciplinaire. Il est né le 14 juillet 1987 en Normandie. Il vit et travaille actuellement à Paris.
Depuis 2011, il a su se faire remarquer grâce à un symbole de luxe immédiatement identifiable : le diamant – qui embellit la ville de Paris. Avant de tailler son personnage de street artist, le Diamantaire s’est extrait du gisement d’une enfance de province où l’art était absent.
« Viou » est son premier projet en tant que Street artiste dans la Capitale.
C’est la découverte d’une photo d’une œuvre d’Obey dans un magazine qui provoque le choc poussant l’adolescent vers la rue, à l’orée des années 2000 : il se lance dans le graff en compagnie de son crew et, dans la plus pure tradition du vandalisme, épuise rapidement tous les murs de sa ville natale de Normandie. Tant et si bien qu’il finit par « tomber » : interdit de graff, il n’abandonne pas pour autant les murs et s’adonne au pochoir qui lui offre un moyen d’expression plus accessible et percutant.
Etudiant en métallerie puis chaudronnerie, il prend goût au façonnage manuel et s’initie à des techniques et calculs qui préfigurent son travail sur le miroir. Il puise la matière première de son travail presque exclusivement dans des objets de récupération : des miroirs trouvés dans la rue qu’il taille et peint pour les détourner de leur utilisation. Après avoir métamorphosé ces rebuts en diamants, le Diamantaire pare les murs de la ville de leurs reflets en les rendant à la rue, comme un cadeau.
Il arrive à Paris en 2008 pour suivre une formation en communication visuelle. À Ses premières expériences professionnelles mitigées, il préfère l’énergie et la poésie du street art fleurissant sur les trottoirs de la capitale.La puissance d’évocation d’Invader, de Krisprolls ou de Gilbert confirme son attrait pour les visuels impactants et les identités marquées. Il s’initie alors au pochoir et rencontre Miss Tic.
Le but final est d’offrir à Paris un maximum de joyaux et de faire d’un miroir délaissé, un bijou convoité !
Le Diamantaire qualifie son art de ‘Street déco’.
Il travaille différents matériaux et médias, qu’il détourne autour du thème du diamant.
«J’ai envie de montrer que l’art de rue est un bijou pour la ville car une ville avec des murs blancs est un espace sans revendications, une ville morte».
L’artiste reste discret : hors de question pour lui de montrer son visage ou de révéler son identité.
Il choisit les endroits où il va poser un diamant en fonction de l’afflux et des personnes qu’il veut toucher. Mais l’artiste est contraint d’installer ses créations en les plaçant très hautes sur les murs, par crainte du vol et des dégradations…
Bonne nouvelle, plus besoin d’arracher ses diamants pour avoir une création du diamantaire à la maison : il expose désormais chez Strip Art !
De Paris à Los Angeles en passant par Bordeaux, Barcelone, Bruxelles ou Zurich, déjà plus d’un millier de Diamants scintillent au détour des rues et, au-delà du plaisir esthétique qu’ils procurent, nous rappellent que les murs ont toujours des choses à dire, comme autant de portes ouvertes vers un univers où se reflète en couleur le mouvement de la ville et de ceux qui la font. Du petit format au format XXL, ses œuvres se comptent désormais par centaines à Paris (on en trouve dans tous les arrondissements ).
Mais vous trouverez également plusieurs de ses diamants en Corse, à New York, au Sri Lanka, en Algérie et bientôt sur les collines hollywoodiennes. Son rêve serait de pouvoir cacher un diamant dans un temple maya ! A suivre…
Au centième diamant collé, il a su que c’était plus qu’une lubie et a décidé de continuer en les numérotant.
Retrouvez la vidéo du 100ème diamant collé à Paris :
D’autres vidéos du Diamantaire :
Ses créations de Street art sont localisables sur son compte Facebook.
Les expositions de l’artiste :
2013 Juin : Play me I’m yours (Paris)
2013 Juillet : Galerie La Bohême (Deauville)
2013 Avril collective Ouvrez l’oeil (Romainville)
2013 Avril L’atelier : 1er Solo show Republic Gallery (Paris)
2013 Février Collective : Galerie Sator (Paris)
2012 Novembre Collective : The Trace Gallery (Zurich)
2012 Juillet Collective : Galerie Nivet-Carzon (Paris)
2012 Juin : Play me I’m yours (Paris)
2012 Juin Collective : Galerie le cabinet d’amateur (Paris)
2012 Juin Collective : Play me i’m yours par Luke Jerram (Paris)
2012 Mai Collective : Galerie Artkraft (Paris)
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Diamantaire
Catégorie(s) : Artistes Strip Art, Street Art / Art Urbain
«J’ai envie de montrer que l’art de rue est un bijou pour la ville car une ville avec des murs blancs est un espace sans revendications, une ville morte».. Je suis entièrement d’accords avec lui, c’est exactement comme ça que je vois les choses.
Je vois ces pièces comme une marque de son passage dans un lieu mais d’une façon très esthétique, simple et pacifique. Les murs sembleraient « morts » sans l’activité de l’art urbain que connait la ville.
[…] il était graffeur « dans la pure tradition du vandalisme « , comme l’indique le site stripart. Il finit par être interdit de graff et se lance dans le pochoir. Par la suite, Alexis étudie la […]
Bonjour
Enfin des graphitits de lux !!!!! Propre discret poétique
Bravo !!!! Bravissimo
Magnifique
Bonjour Marie lou je t adore aussi félicitations.
Pour ce futur bb enfin si c est vrai
Ps : venez diamanter la corse il n y en a pas assez
Merci.
[…] site Stripart nous en dit plus sur ce mystérieux Diamantaire : Alexis est né le 14 juillet 1987 en Normandie, […]