Toxic, artiste précurseur du street art américain

21 mars, 2015

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Torrick Ablack, alias Toxic, est né en 1965 dans le sud du Bronx, New York. Il vit entre Paris, New York et Monte Carlo. Il est considéré comme l’un des pionniers du graffiti américain au début des années 80.

Toxic photo

Dès l’âge de 13 ans il peint les murs et les trains de la ville de New York avec ses amis Kool Koor et A-One, membres comme lui du crew T.M.K (Tag Master Killers).

Toxic street art photo 1

Élevé dans une famille d’origine Caribéenne, il se lie d’amitié avec des artistes tels que Rammellzze et Jean Michel Basquiat. Ensemble ils fréquentent les points chauds de New York : the Mudd Club, Club 57 , CBGB. Ils y feront des rencontres déterminantes pour leurs carrières respectives.

Toxic et Basquiat 2

Toxic tag

Toxic, Rammellzze et Jean Michel Basquiat créent le crew « Hollywood Africans » en référence à la stigmatisation des afro américains dans l’industrie du cinéma ; souvent représentés comme des gangsters ou des travailleurs dans les plantations de canne à sucre. Les Hollywood Africans dénoncent et lutte contre une discrimination ambiante relayant systématiquement la communauté noir au second plan, y compris au niveau artistique. Aujourd’hui nous pouvons admirer 3 oeuvres de Basquiat représentant l’artiste Toxic. Il est représenté sur les toile « Hollywood Africans » et « Toxic ».

Toile "Hollywood Africans de Basquiat

Toile « Hollywood Africans » représentant Toxic à gauche – Jean Michel Basquiat

Retrouvez une vidéo de Toxic s’exprimant sur Jean Michel Basquiat :

 

Toxic, du street art à l’art urbain contemporain

Reconnu comme faisant parti de la « old school », Toxic a su faire évoluer son art au delà des frontières de la rue. Il a 17 ans lorsqu’il expose pour la première fois à la galerie Fashion Moda à New York en 1984 . Aujourd’hui son travail est exposé dans les galeries du monde entier.

Toxic photo 4

Le travail de Toxic est dans la lignée que celui initié par Rammellzze, inventeur du futurisme Gothique. Ce Style joue avec l’abstraction des formes et la 3D ; une influence de lettrage et de spray art poussée jusqu’à l’abstrait. On reconnaitra également cette technique dans le travail de Dondi white, lui aussi considéré comme l’un des soldats de Rammellzze.

Toxic photo 5

Toxic utilise des couleurs vives maitrisées à l’aide des différentes techniques de peinture au spray.  Son travail aboutit à un univers futuriste en perpétuel activité ; voire en ébullition.

art urbain toxic

street art 2

Il est le dernier membre survivant du crew « Hollywood Africans ». Lassé de devoir assister impuissant aux ravages du sida et de la drogue sur son entourage, toxic part s’installer en Italie peu avant la mort prématurée de Basquiat. En 2006 le Whitney Museum de Brooklyn rend hommage aux précurseurs du mouvement graffiti et le consacre comme artiste majeur aux côtés de légendes comme NOC 167, Bear 167 et Fab 5 Freddy.

Toxic art urbain

Toxic art urbain 2

Toxic a également fait parti des 150 artistes internationaux présentés au Grand Palais lors de l’exposition TAG organisé par Alain Dominique Gallizia en mai 2009 à Paris. Plus récemment il  a participé à l’accrochage street art à Matignon en compagnie de l’ancien premier ministre Jean Marc Herault et de son épouse Brigitte.

Vue-du-Salon-privé-du-Premier-Ministre

Le-Discours-dinauguration-de-M.-le-Premier-Ministre-oeuvres-à-Matignon.-1

Art Urbain à Matignon

Retrouvez plus d’information sur le site internet de l’artiste

 

21 mars, 2015

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Catégorie(s) : Artistes Strip Art, Street Art / Art Urbain

2 réponses

  1. Graffart.fr dit :

    bravo pour les travaux de TOXIC

    (papiers peints et tissus) PIERRE FREY

    mais aussi pour toutes ses actions « UN GRAND ARTISTE »

    Open graffiti 2016

  2. Jerome Letizi dit :

    Salut Torrick
    Il y a bien longtemps tu es venu dans ma ville.
    Pour une expo de Jean-Michel .
    J’ai un projet…
    j’aimerais qu’on le porte ensemble.
    j’ai mis des années à avoir un peu de confiance en moi . C’est toi qui m’a expliqué comment tout a démarrer à New York avec beaucoup de passion.
    Je n’ai eu de cesse depuis que de transmettre ces valeurs d’unité et respect .
    Ça fait longtemps que je pense à toi .
    Il me semble t’avoir vu la dernière fois et partager quelques morceaux de musique au casque dans la rue pendant la fête de la musique .
    je ne t’ai pas reconnu, toi non plus semblerait-il.
    je serai ravi de te présenter ce projet car c’est bien à New York qui je compte le démarrer et avec toi .
    Il faut rendre à César ce qui est a César !
    Merci pour ta force !
    Simak.

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