FAILE est un collectif d’artistes peintres, graphistes et illustrateurs basé à New-York (Brooklyn). Il a été fondé par les artistes Patrick McNeil, américain né en 1975 en Californie et Patrick Miller, canadien né en 1976 à Minneapolis (Minnesota). Ils se rencontrent sur les bancs du lycée, dans l’Arizona et fondent ensemble le collectif FAILE en 1999.
En 2000, étudiants en art à New-York, ils font la connaissance de l’artiste Japonaise Aiko Nakagawa qui s’associe au collectif jusqu’en 2006.
Ensemble ils découvrent la culture underground New-yorkaise, le Graffiti, et succombent à l’incroyable sensation de liberté que procure cette discipline : immédiate, éphémère, anonyme…
New-York devient un musée à ciel ouvert ! Ils exposent leurs œuvres sur les murs, et viennent contempler l’effet du temps sur leurs créations : ils sont séduit par le caractère éphémère de leurs œuvres.

FAILE sur la 44ème rue à Manhattan, c’était autrefois le studio d’enregistrement de John Lennon et Jimi Hendrix.
A l’origine le collectif se nommait ALIFE (traduisez : en vie), mais une boutique utilisait déjà ce nom… Alors en inversant l’ordre des lettres, ils créent FAILE (traduisez : échec), ce nom est immédiatement adopté car ils pensent que l’échec peut conduire au succès.
A trois ils débutent leur projet d’art urbain, ils commencent par prendre en photo les œuvres Street art et Graffiti déjà existantes dans les rues de New-York. Puis ils s’initient à la sérigraphie, aux pochoirs, aux collages, à la peinture, à la sculpture, à la fresque en mosaïque…
Pour annoncer la création de leur collectif artistique, ils réalisent une centaine d’affiches de femme nue qu’ils collent un peu partout dans les rues de Manhattan.
L’objectif est de susciter la curiosité des passants et de créer le mystère. Le Street art de FAILE est plus féminin, il nuance la culture Graffiti de l’époque.
Ils affectionnent particulièrement les images vintage, la culture Pop et les comics. Leur style est influencé par des artistes comme Roy Lichtenstein et Basquiat.
FAILE choisit un chien comme emblème de son collectif, une affiche qui impose un certain ‘mordant’ :
Peu à peu FAILE impose son Street art sur les murs de New-York.
Le collectif voyage et exporte son Street art un peu partout dans le monde comme à Tokyo, Paris, Londres, Barcelone, Madrid, Berlin, Amsterdam, Lisbonne… où il pose des collages, pochoirs ou réalise de gigantesque fresques.
Depuis presque 15 ans, le Collectif FAILE diffuse son Street art dans le monde entier.
Bien connu de la scène Street art international, la consécration pour le collectif arrive en 2003 avec deux expositions en solos, l’une à Londres et l’autre à Tokyo.
Actuellement, le collectif possède un studio à Williamsburg où il réalise des œuvres sur bois (comme des totems nommés Roue de prières), sur toile ou sur papier.
FAILE se diversifie dans d’autres domaines comme la sculpture, le design, la mode, la musique. Il crée des pochettes de disques, des vidéos, des livres, des illustrations, des logos…
FAILE expose en galerie mais n’a jamais cessé son activisme de rue.
En 2008, il a produit une œuvre en format XXL pour le Tate Modern de Londres :
En 2013, le New York City Ballet lui a commandé une œuvre sur le thème de la danse, du ballet : « Les ballets de Faile » :
Les artistes y dévoilent une immense tour totem ainsi que de nouvelles peintures.
FAILE expose actuellement à Dallas jusqu’ au 22 décembre 2013 :
Icônes de l’Amérique du Sud-Ouest, cow-boys, chevaux, aigles… des peintures aux couleurs du Texas.
Retrouvez le collectif d’artistes FAILE sur son site Internet
Catégorie(s) : Street Art / Art Urbain
super article, merci beaucoup