ADOR est le blaze d’un artiste né en 1972 à Philadelphie. Il vit et travaille à Nantes. Passionné de dessin depuis toujours, il s’est rapidement tourné vers la rue comme support de prédilection. Le « mur » comme support idéal pour donner libre cours à son imagination, échanger et communiquer avec les gens.

Adam & CO

Ador & Rigol – Décadrés, 2008

The group
Son blaze est une référence évidente au goût ; un prénom qui rappel quelque chose d’enfantin et coloré. Ensuite, lui sont venus des objets pour qu’ils correspondent : une image illustrée par une cage sans oiseau, un porte Terre sans Terre, un réveil sans aiguilles et un robinet sans eau : Attrapé, Délaissé, Oublié, Rejeté ».

Attrapé, Délaissé, Oublié, Rejeté – 2013
C’est en 2003 qu’il commence à taguer dans la rue, puis en 2005 se tourne rapidement dans l’élaboration de fresques à ciel ouvert. Ses inspirations sont multiples et inépuisables. Bien qu’ayant étudié aux Beaux Arts l’artiste ne s’enferme pas dans un style particulier et encore moins dans un carcan académique. Ses créations sont libres, souvent le fruit d’une imagination en phase avec ses humeurs.

Peinture de saison 4

Ador & Rigol

Un fond bleu, 2008
Un thème récurrent dans son travail: « l’énorme farce ou la grande parade ». Une multitude de personnages est proposée dans une structure désordonnée ou le chaos supposé semble offrir un semblant d’ordre. Le passant est à la fois spectateur et acteur ; en phase avec son vécu et imagination, il se projette et créé sa propre interprétation.

Ador & Sémor, 2015 Los Angeles

The skirt, 2013
« Comme une frise ou un cadavre exquis, l’idée serait de fabriquer une image générale dans laquelle le spectateur peut déambuler à sa guise et dans le sens qu’il veut. Nous cherchons à décliner nos travaux en peintures, fresques, volumes, installations et j’espère en animation dans le futur. Tous ces moyens au service d’un univers qui est en construction. »

Montréal, 2012
En fabriquant un alphabet illustré, l’artiste cherche à approfondir un langage ; affiner un vocabulaire pour aller à l’essentiel. Cet alphabet ne ressemble pas toujours à des lettres et ces dernières sont interchangeables : « Il y a moyen de décrypter mais pas toujours, ceux qui regardent peuvent savoir mais ceux qui ne savent pas ne le sauront vraiment pas. Je ne pense pas me parler tout seul, je propose une possibilité de lire la chose de manière différente pour que le spectateur fasse sa propre combinaison »
Ses fresques peuvent être le résultat d’un projet murement réfléchit mais pas toujours. Les idées lui viennent avec ou sans préméditation, en solo ou en collaboration notamment avec SÉMOR dans une sorte de complémentarité sans qu’aucun ne marche sur le terrain de l’autre. Chacun a ses recherches sans s’approprier celles de l’autre. Les projets à plusieurs sont importants dans le cheminement artistique ; ils permettent d’échanger, d’enrichir une certaine créativité et d’approfondir la technique picturale.

Ador & SÉMOR, Londres 2015

ADOR & SÉMOR – Who is the puppet, San Fransisco 2015
ADOR & SÉMOR : Le Paradus Circus
« Paradus Circus » est une installation qui fait environ 4m de haut. L’idée était de développer le travail à quatre mains de dessin/peinture en 3D, de décliner en volume l’univers qu’ils cherchent à mettre en place. Dans le futur, il s’agirait de reprendre ce genre d’installation pour la faire évoluer vers l’animation ou la compléter à une toile ou un mur.

ADOR & SÉMOR – Paradus Circus

Paradus Circus

Paradus Circus
Très actif lors de festivals internationaux (Chine, France, Slovaquie, Canada…) son travail est désormais représenté en galerie. On retrouve notamment ses peintures à la « Vertical Gallery » à Chicago, la « Rocha art Gallery » de San Francisco ou encore à « l’Azart Gallery » à New York.

La parade, acrylique sur bois, 2012

Un fétiche, Acrylique sur toile, 2011
Visionnez la vidéo de ADOR – DOOM DOOM : La gratuité ne paiera point
Retrouvez plus d’infos sur l’artiste :
ADOR
SÉMOR
Catégorie(s) : Street Art / Art Urbain
Je suis sûr que ce qu’il présente dans son travail est intéressant. Mais je n’y comprends rien. Il faut interpréter certes mais il faut aussi des explications claires,des propos précis sur le travail pour pouvoir l’apprécier totalement . Tout ces personnages bizarres sont extrêmement angoissants.