Momo est le blaze d’un artiste peintre issu de la scène Street Art américaine. Momo est né en 1974 à San Francisco (CA). Féru de voyage, c’est un globe-trotter qui a voyagé aux quatre coins de la planète. Il vit et travaille actuellement à la Nouvelle Orléans.
La France connaît encore très peu le travail de Momo, pourtant sa renommée est déjà établie à l’internationale : toiles, sérigraphies, sculptures, fresques murales, collages géants, installations urbaines collectives…

Sculpture de l’artiste Momo /Musé d’art contemporain d’Oaxaca /Mexique/juillet 2013
Il y a une dizaine d’années, c’est dans les rues de New-York que Momo s’initie au Street art pour la première fois.
L’artiste s’installe à New-York pendant six ans, il commence alors à semer des petits tags un peu partout au grès de ses déplacements dans les rues. Puis, peu à peu, Momo s’approprie l’espace public, jusqu’à réaliser en 2006 le plus long tag au monde !
L’artiste, à l’aide de son vélo et d’un distributeur de peinture, trace une ligne orange sur le sol, qu’il fait zigzaguer d’un bout à l’autre de l’île de Manhattan. Quasiment imperceptible pour la plupart des passants, la ligne de peinture orange reste pendant quelques années un mystère. Elle ne peut effectivement être appréhendée que dans son unité : à l’échelle d’une carte, qui laisse apparaitre son blaze. Avec un tel procédé, il offre « une réponse expérimentale et novatrice au monde du graffiti ».
Visionnez la vidéo ‘Tags the Width of Manhattan’
L’artiste crée également la surprise en lançant le projet : « The New-Yorker Project ».
En l’espace de deux nuits, il recouvre les murs de l’espace urbain avec ses affiches géantes qui représentent une fausse couverture du magazine « The New-Yorker » dont il est la vedette.
Son travail est abstrait, composé de formes géométriques complexes, de lignes pures et de couleurs brutes, vives, primaires…
Son amour pour l’art abstrait lui vient de ses nombreux séjours dans les Caraïbes (1999-2007) et en particulier de la Jamaïque.
Sa technique graphique est en constante évolution. Il travaille exclusivement avec des outils de sa fabrication pour créer une impression de mouvement, de vibration, de matière…

Fresque murale de l’artiste MOMO / St. Louis en collaboration avec l’association Re+Public

Momo /Wynwood Walls (Art Basel) Miami, Florida 2012
Momo travaille aussi bien dans des espaces publiques que pour des particuliers, à condition qu’il soit maître de la réalisation.

Ci-dessous l’intervention de Momo chez des particuliers à Miami (USA)

Fresque murale de l’artiste Momo/ Dumbo Wall à Brooklyn/ Août 2013

Fresque murale de l’artiste / Tunnel Initiative (Living Walls) Atlanta/ Mai 2014 Photo by Joshua Gwyn
Visionnez la vidéo: Boulevard Tunnel, 2014

Fresque murale du Street artist /Residencia Gorila Tulum, Mexique/ janvier 2014
Momo s’expose en France
Momo et son ami le graffeur espagnol El Tono – avec lequel il a réalisé de nombreuses installations à New-York, Rio de Janeiro…, étaient invités à Besançon (en 2013 et 2014) pour participer au festival « Bien Urbain ». L’Art partout en ville… des stars du Street art mondial se sont déplacées dans la jolie ville de Besançon posant la question de l’utilisation de l’espace public. Quelle place pour l’art ? Pourquoi subir ses murs gris partout ?
Momo a collaboré avec Eltono, Sam3, Maya Hayuk, Zosen, Milton Carter, Yohji Yamamoto, et bien d’autres.

Momo & Eltono Installation à Besançon
A l’automne 2014, il réalise sa toute première exposition solo en France « There are no wheels in nature » à la galerie Winterlong. L’artiste présente son travail et des œuvres inédites : 5 toiles, fresques murales, installations, 21 aquarelles et même une vidéo qui ressemble à un exercice de géométrie ‘pratique’, où l’artiste expérimente la création d’une forme ovale à l’aide de seulement deux points fixes et une corde.

Fresque murale de l’artiste Momo « Le 4ème Mur » à Niort, France /Juillet 2014

Fresque murale de l’artiste à Besancon, France / Juillet 2014 Photo: David Demougeot

exercice de géométrie ‘pratique’ avec l’artiste

Aquarelle
Momo dans les médias
En 2008, les éditions ROJO publie sa première monographie intitulée « 3 AM-6 PM ». Éditée à 500 exemplaires, le livre présente le travail hétéroclite de l’artiste à travers ses peintures, collages, sérigraphies, photographies… Sa monographie est intitulée « 3 heures-6 heures du matin », car c’est selon Momo le meilleur moment pour sortir réaliser son Street art dans les rues.
En 2012, c’est le Studio Crombie qui publie sa deuxième monographie « In 74 pièces« : peintures murales, dessins, collages et installations… qui peuvent être achetés directement chez Studio Crombie. En aout 2013 le magazine « Juxtapoz » lui consacre 8 pages d’interview et en janvier 2014, il fait la couverture du magazine « Graffiti Art« .
Son travail a été repris par le New-York Times et ART News.
Retrouvez Plus d’infos sur l’artiste :
Catégorie(s) : Street Art / Art Urbain
C’est super original comme style, j’adore !
Ce Momo est très bon dans sa pratique. je me retrouve parfaitement dans son style évolutif avec toutes ces couleurs vives et ses formes géométriques. Je trouve qu’il y a de la légèreté dans ce qu’il réalise c’est très plaisant à contempler. Il me rappelle plus un peintre qu’un graffiteur.
Et quelle idée de génie il a eu en réalisant le pus long tag du monde, simple et efficace. Moi je dis respect!