
Hijack et Mr Brainwash
Vernissage le mercredi 4 juin de 19h à 22h – Exposition du 5 au 28 juin 2014 – 6, Cour Bérard, 75004 Paris.
Plus d’info sur :
http://www.moretti-moretti.com/
Hijack : L’art en de nouveaux horizons…
L’art n’échappe pas à l’air du temps. Quand on est né à Los Angeles en 1992 et si l’on commence à s’inscrire dans le métier d’artiste au cours de la première décennie du XXIème siècle, l’art vous tape à l’œil. Il vous en met plein la vue. Tout est visuel et tout vous invite d’emblée à investir l’univers de l’image. On ne peut que plonger dans le grand bain des représentations du monde que ces stars ont créées, disponibles à tous et qui attirent les feux les plus vibrants des projecteurs.
Dans cette ère Post-Warholienne, où chacun peut se forger son quart d’heure de célébrité, les artistes qui font alors le buzz, ce sont précisément ceux dont la gloire médiatique explose en quelques secondes de façon déflagrante dans les rues. Leur puissance est telle qu’elle persiste comme une image rétinienne des mois, des années, des décennies. Et la célébrité avec…
La première fée qui se penche sur le berceau de Hijack, c’est d’abord son géniteur. Son père, c’est Mr. Brainwash. Ce vidéo-cinéaste et « street-pop artiste », de son vrai nom Thierry Guetta, a conquis sa notoriété à deux cents à l’heure. Les revues d’art en pointe et même les journaux grand public ne cessent de parler de son imagination débordante. Et aussi des images extraordinaires qu’il a subverties et qui animent les artères des grandes villes. Les amis de cet ouragan des murs sont comme lui des « Street Artists ». Excusez du peu, ils s’appellent Space Invader, Shepard Fairey et le cultissime et secrétissime Banksy dont les œuvres s’arrachent pour des millions de dollars…
Hijack, bien sûr, n’hésite pas à entrer dans la carrière, même si ses aînés y sont encore… À son tour, d’entrée de jeu, il se fait repérer. De nuit, il enlumine de peinture les fonds de murailles de ciment ou de béton défraîchi et écaillé. Et sur ces espaces qu’il s’est approprié, il joue du pochoir. Mais sa marque, sa différence, ce sont les slogans de toute première force qu’il y inscrit. « Dream with your Eyes Open », « You’re never too Young to Dream Big », « The Sky is not the Limit », « You’re never too Young to Love », « Perfection is False »… Hijack a eu la bonne idée marketing d’inscrire ces aphorismes new-style, provocants et rafraîchissants sur ces panneaux publicitaires « open » que sont les murs de Los Angeles puis de Londres. Il choisit aussi, sage précaution, les avenues les plus hantées par les automobilistes comme Runyon Canyon ou fréquentées par les touristes comme Melrose avenue à L.A. Et ça fait tilt… Et même boum…
En avril 2013, à 20 ans, alors qu’il va exposer dans la très prestigieuse Galerie Mead Carney, sur Dover Street, à Londres, dans le quartier huppé de Mayfair, Hijack a droit immédiatement à des papiers ou des articles web enthousiastes dans Art of England, The Art Newspaper, The Telegraph… Caroline Frost du Huffington Post UK va jusqu’à poser la question suivante : Hijack est-il le nouveau Banksy ?
En octobre de la même année, il est invité au Mexique à l’Art Center de Guadalajara. Le succès est tel que l’exposition est prolongée de plusieurs mois.
L’an dernier, la Galerie Moretti & Moretti, avait montré quelques œuvres de Hijack dans sa vaste exposition « Street & Pop ». Il y revient cette année, à 21 ans, en force et en solo. Pour nous donner à voir et à rêver de nouveaux horizons.
Jacques Bouzerand
Paris, avril 2014
Retrouvez quelques toiles de l’exposition :
Liens intéressants :
Le communiqué de Presse de la Galerie Moretti & Moretti
Site internet de la galerie Moretti & Moretti
Catégorie(s) : Actu Art